Depuis mars 2008, Chronique, histoire(s), culture, patrimoine, vie de quartier du secteur Paris Centre (1er, 2e, 3e et 4e) et autour. Rédacteur Emmanuel DELARUE (Médaille de bronze de la Ville de Paris 2019). Indépendance ne veut pas dire neutralité. Refus du sectarisme et de l'intolérance.
lundi 28 avril 2014
MCDV : Avec Uniqlo, la Société des Cendres a radicalement changé de look !
mercredi 16 avril 2014
MCD : La nef de ParisCentre (épisode n°16) : la nef de la tribune de la salle des mariages de la Mairie du 4e
Voici le 16e épisode de la série consacrée aux représentations de la nef dans Paris Centre. Il s'agit de celle que voient de près les personnes qui ont la chance de se marier dans la mairie du 4e. En effet, elle orne la partie centrale de la tribune d'où l'élu officier de l'état civil remplit sa tâche.
Cette "nef" tout comme celle située à l'entrée du collège Couperin (voir article du 8 septembre 2012) doit date des premières décennies de la 3e République car la Légion d'Honneur reçue par la ville en 1900 n'y figure pas. Mais par contre il s'agit d'un modèle postérieur à celui en usage sous le 2nd empire et que l'on peut voir sur la façade de la mairie du 4e (article du 1er juillet 2010).
vendredi 11 avril 2014
MCCCXCVIII : Les façades de Paris Centre : Une façade du XVIIIe siècle étroite et élégante au 17 rue des Lombards
Il m'arrive toujours d'être surpris par la beauté des façades d'immeubles du 4e arrondissement. J'ai déjà consacré plusieurs façades à des articles présentant des Hôtels particuliers des façades sur rue avec un grand nombre de fenêtres de large.
Mon attention a été attirée par le n°17 de la rue des Lombards où l'on peut admirer un immeuble très étroit qui ne manque pas d'élégance. Pour bien le voir il faut se reculer et se placer rue Quincampoix qui a cet endroit forme un angle avec la rue des Lombards.
On peut admirer des ferronneries de très belle facture même si elles sont beaucoup plus travaillées au 2e étage qu'au 3e : :
Celle du 1er étage sont encore plus belles :On peut admirer les consoles qui soutiennent les fenêtres du 2e étage :
Même au 3e étage, on peut voir des décors situés au-dessus des fenêtres qui sont certes plus sobres mais ne manque pas de raffinement :Cette superbe façade date du XVIIIe siècle. On ne peut pas être certain qu'elle était déjà construite au moment où le plan Turgot des années 1730 a été dessiné mais celui-ci permet de se rendre compte de la physionomie de cette partie de la rue au Siècle des Lumières.
Après avoir écrit cet article, je me suis rendu compte que la façade et le toit du 17 rue des Lombards avaient été inscrits à l'inventaire des Monuments historiques par un arrêté du 12 avril 1974 (voir le site Monum).
En cherchant la rue des "Cinq diamants" (le nom de cette partie de la rue Quincampoix à l'époque), on peut retrouver où est situé ce tronçon de la rue des Lombards :
Les habitants de cet immeuble qui souhaitait aller entendre la messe avait le choix : ils étaient situés entre l'église Saint-Merri (1), l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie (2) et l'église Sainte-Opportune (3).
Ces deux dernières églises ont été détruites pendant la Révolution Française.mercredi 9 avril 2014
MCCCXCVII : A propos d'un pacte avec le diable : un bas-relief de Notre-Dame qui raconte l'Histoire de Saint-Théophile
On peut lire dans la partie gauche la suite de l'Histoire :
Théophile se rendit compte de son erreur et il s'agenouilla (8) pour demander à la la Vierge Marie (5) d'intercéder pour lui. Celle-ci apparaît comme le plus grand personnage et le diable est désormais repoussé dans l'angle gauche de la scène (6), il ne peut empêcher la Vierge de lui arracher le pacte (7) par lequel Théophile avait vendu son âme.D'après la Légende, Théophile, satisfait de cette heureuse issue, raconta cette histoire à son évêque et il fit pénitence. Trois jours après, il mourût et son âme monta directement au Ciel.
lundi 7 avril 2014
MCCCXCVI : Les rues de Paris Centre : la rue Tiron, un article à l'occasion du 900e anniversaire de la fondation de l'Ordre de Tiron
Voici le 27e article que je consacre à une rue du 4e arrondissement. Il concerne la rue Tiron qui a été à l'honneur ce week-end...
La rue Tiron est aujourd'hui une voie très courte qui fait une trentaine de mètres de long. Avant le percement de la rue Rivoli, elle se prolongeait au Nord sur la partie de la rue des Ecouffes jusqu'à la hauteur de la rue du Roi de Sicile comme on peut s'en rendre compte sur un plan Turgot des années 1730 :
Samedi dernier, rue Tiron, à l'initiative de l'association de l'Ordre de Tiron (présidée par Victor Provôt maire de Thiron-Gardais) , une plaque a été dévoilée lors d'une cérémonie à laquelle ont participé notamment le prince Jean duc de Vendôme (le fils aîné du Comte de Paris) et Stéphane Bern.
Evelyne Zarka, maire adjointe du 4e arrondissement représentait la municipalité :
Le moment le plus émouvant a été celui où la plaque a été dévoilée :
La rue Tiron porte ce nom depuis le milieu du XIIIe siècle ce qui en fait un des toponymes les plus anciens de l'arrondissement.
L'abbaye de Tiron se trouvait sur l'actuelle commune de Thiron-Gardais dans l'arrondissement de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loire). Voici à quoi ressemblait cette abbaye au XVIIe siècle :
vendredi 4 avril 2014
MCCCXCIV : Les statues de l'Hôtel de Ville (105e volet) : Charles Lebrun par Jules Renaudot
Voici le 105e volet de la série consacrée aux statues de l'Hôtel de Ville. Il concerne Charles Lebrun que l'on a bien du mal à voir puisque sa statue est située dans l'angle qui donne sur le jardin situé vers le quai au 2e étage :
Charles Lebrun est le peintre le plus emblématique du Roi-Soleil. On lui doit notamment les fresques de la Galerie des Glaces. Né à Paris, rue Saint-Martin, dans le Centre de Paris, le 24 février 1619, il y est mort le 12 février 1690.Voici sa notice biographique dans le livre de Georges Veyrat sur les statues de Paris en 1892 :
et deux de ses oeuvres :
- un portrait en pastel de Louis XIV :
et une crucifixion peinte pour Anne d'Autriche représentant une vision qu'elle aurait eu avec la couronne de France au pied du Calvaire et qui faisait partie de la collection de la reine :Cette statue de Charles Lebrun est une œuvre du sculpteur parisien Jules Renaudot (né à Paris le 2 mai 1836 et mort à Paris le 18 janvier 1901)