Le projet de réaménagement repose sur un dogme : il faudrait créer une grande pelouse appelée "La prairie". Du coup, il est prévu que 279 arbres soient abattus (nombre donné par les défenseurs du projet lors de la réunion d'information publique du lundi 22 juin au gymnase Suzanne Berlioux).
Les Parisiens qui ont vécu à côté du trou des Halles dans les années 70 (l'immense espace qui est resté creusé pendant des années), s'étaient réjoui de la mise en terre de ces arbres qui pour la plupart datent des années 1980. La plupart des arbres ont à peine vingt ans, c'est-à-peine l'âge de la maturité.
Je pense donc qu'il faudrait sérieusement que les habitants se rendent compte que l'on va les priver d'un ses seuls poumon vert du centre de Paris.
"L'affaire du saule pleureur" à la pointe de l'île de la Cité a montré que la gestion des arbres était très discutable en ce qui concerne un arbre vénérable et ancien de Paris. En ce qui concerne les 279 arbres abattus aux Halles, ils n'auront même pas le temps d'atteindre le statut d'arbres anciens. Les arbres ne sont pas des variables d'aménagement urbain ajustable comme les autres. Ils ont droit à un minimum de respect car le développement d'un arbre demande du temps.
Je me demande si tous les Parisiens sont vraiment d'accord avec cette décision. Rappelons encore une fois pour finir que le coût total du projet de réaménagement des Halles est estimé à 763 millions d'euros. N'y a-t-il pas de moyen plus judicieux d'utiliser l'argent des contribuables parisiens que de mener un tel projet ?