Depuis mars 2008, Chronique, histoire(s), culture, patrimoine, vie de quartier du secteur Paris Centre (1er, 2e, 3e et 4e) et autour. Rédacteur Emmanuel DELARUE (Médaille de bronze de la Ville de Paris 2019). Indépendance ne veut pas dire neutralité. Refus du sectarisme et de l'intolérance.
jeudi 17 mai 2018
MCMXCIII : Le député du 4e à la rencontre des Citoyens.... L'occasion d'un éclairage personnel
Il y a un peu plus d'un an, pour le 2e tour, j'avais appelé à voter sur ce blog pour Pacôme Rupin, le candidat En Marche opposé au député PS sortant, Patrick Bloche. Je ne le regrette pas car cela a permis de donner un grand coup de jeune à la vie politique locale et de rénover les pratiques politiques : le tour de circonscription que fait en ce moment le député (avec un apéro-débat ce soir au comptoir du Trésor) en est la preuve. Je n'ai pas le souvenir de telles rencontres hors des périodes d'élection de la part de M. Bloche.
Cependant, je continue à me reconnaître dans l'action menée au Conseil de Paris par le groupe UDI-MODEM présidé par Eric Azière. Ce groupe a une cohérence : il a mené depuis 2014 une opposition constructive et intelligente à la poilitique menée par Mme Hidalgo.
Or en ce qui concerne les élus la République en Marche de Paris, il y a de nombreuses prises de position dans lesquelles je ne me reconnais pas. En voici deux exemples :
- Pacôme Rupin a voté, lors du dernier Conseil u 4e'arrondissement les subventions qui permettent de financer les associations qui interviennent dans les écoles primaires dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires. Je persiste à penser que c'est une erreur car la seule priorité devrait être donnée à l'apprentissage des savoirs fondamentaux : Lire, Ecrire, Compter. Or les mieux placés et les mieux formés pour délivrer cet enseignement sont les professeurs des écoles.
- Au Conseil de Paris, le Groupe République en Marche présidé par M. Bargeton prend des positions pour le moins surprenantes. Alors que M. Bargeton est l'ancien adjoint au finances de Mme Hidalgo, certains conseillers de Paris en Marche sont devenus les rois de la provocation contre la majorité municipale. Cela les conduit à proposer des mesures pour le moins surprenantes comme très récemment la privatisation des logements sociaux, une mesure typiquement proposée par la droite la plus libérale et alors que la capitale continue à manquer cruellement de logements sociaux.
Au niveau national, par exemple sur la politique européenne, j'ai de très nombreuses convergences avec le président de la République et le gouvernement d'Edouard Philippe. J'ai aussi de la sympathie pour Pacôme Rupin mais je continue à penser qu'il est important que l'UDI (Union des Démocrates et Indépendants) continue avec le MODEM à Paris à faire entendre par ces élus des voix fondées sur l'expérience, le pragmatisme, le refus des prises positions opportunistes et le service de l'intérêt général des Parisiennes et des Parisiens.
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