jeudi 10 avril 2025

MMDCCC : Les statues du Louvre : Série les personnages (26e volet) : Jean Racine par Michel-Pascal

 Voici le 26e épisode de la série relative aux statues qui décorent la cour du Louvre. Il concerne la statue de Jean Racine que l'on peut voir dans l'aile Colbert  :

La statue de Racine est la 8ème en partant de la gauche :

ou la 3e en partie dans la droite : 

Jean Racine est un des plus grands dramaturges français. Il est né le 22 décembre 1639 à la Ferté-Milon (Aisne) et il est mort à Paris le 21 avril 1699. Parmi ses tragédies les plus célèbres, on peut citer Andromaque (1667), Britannicus (1669), Bérénice (1670) et Phèdre (1677). Son activité de tragédien est évoqué par les ouvrages et le masque que l'on peut voir à sa droite :


Sur sa gauche, il porte une épée. 


Cela rappelle que Jean Racine a été anobli par le roi Louis XIV en 1674. Il est devenu, en 1677, historiographe du Roi-Soleil. Il est devenu en 1691 gentilhomme ordinaire de la maison du roi. 
 
La statue est une œuvre du sculpteur Michel-Pascal, François-Michel Pascal de son vrai nom,  né le 9 septembre 1810 à Paris et mort le 3 janvier 1882 dans le 4e arrondissement. On lui doit aussi la statue de Saint Marcel sur la Tour Saint-Jacques (voir article du 15 janvier 2022). A cette occasion, j'avais publié son acte de décès qui montrait qu'il vivait au 27 quai de Bourbon :

 Voici la statue de Racine prise sous différents angles :

 
La série des hommes illustres comprend ainsi dans la partie Nord la cour Napoléon l'intégralité des écrivains qui ont marqué le grand siècle :
- Jean de La Fontaine par Jean-Louis Jaley (voir article du 16 août 2022)
-  Blaise Pascal par François Lanno (voir article du  15 septembre 2022)
-  Molière par Bernard Seurre (voir article du 15 novembre 2022)
- Nicolas Boileau par Charles-Emile Seurre (voir article du 24 décembre 2022)
- François de La Rochefoucauld par Noël-Jules Girard (voir article du  24 février 2023)
- Pierre Corneille par Henri Lemaire (voir article du  26 mars 2023
- Jean de La Bruyère par Joseph-Stanislas Lescorné (voir article du 17 mai 2024)

 

 

 

dimanche 6 avril 2025

MMDCCXCIX : Exposition : "Revoir Cimabue"... et les primitifs italiens au Louvre

 

En ce moment, on peut voir une exposition au musée du Louvre qui tient dans une seule salle mais qui vaut le détour : "Revoir Cimabue". 

En ce moment, on peut voir une exposition au musée du Louvre qui tient dans une seule salle mais qui vaut le détour : "Revoir Cimabue". L'exposition se tient à l'occasion de la restauration d'une oeuvre majeure du musée du Louvre : La grande Maestà, une oeuvre majeure de Cimabue (1240-1302) un peintre toscan du 13e siècle. Cette œuvre a été rapportée d'Italie par Vivant Denon à l'époque de la domination napoléonienne et laissée en France après la défaite de Napoléon Ier en raison du faible intérêt pour l'Art primitif italien au XIXe siècle. 

La restauration de cette grande œuvre, qui décorait le jubé d'une église de Pise, a permis d'en restituer les couleurs :

et de pouvoir admirer le style de l'artiste italien, notamment les mains longilignes, qui sont une des particularités de l'art du XIIIe siècle :

De nombreuses autres œuvres du XIIIe siècle italien sont présentées dans cette exposition. Ce sera l'occasion unique d'admirer trois panneaux d'un polyptyque  peint par Cimabue représentant la Passion du Christ :

La réunion de ces trois peintures est exceptionnelle puisque l'un est à la National Gallery de Londres, l'autre au musée du Louvre et le dernier à la Frick Collection de New York.

 J'ai aussi eu un très grand plaisir :  en contre-point de la maestà de Cimabue est exposé un autre tableau possédé par le Louvre que j'aime tout particulièrement - et pour illustrer le fait que les deux œuvres étaient présentées en haut du jubé qui sépare le choeur de la nef, dans la même église - : Saint François d'Assise recevant les stigmates par Giotto (1267- 1337). J'aime énormément ce tableau qui normalement est lui aussi présenté à l'autre extrémité de la grande galerie du Louvre :

et dans cette oeuvre, j'aime tout particulièrement le panneau en bas à droite montrant Saint François faisant la prédication aux oiseaux :

Malgré son fond doré qui a un aspect très médiéval, la composition de cette oeuvre est très moderne et on y sent toute la vigueur de la Renaissance italienne.

L'exposition se tient à l’extrémité Ouest de la grande galerie et il faut acheter un billet spécial pour y entrer (je préfère le préciser car ce n'est pas très bien indiqué). Elle occupe un espace qui condamne l'accès vers les salles de peintures italiennes du XVIIIe siècle (ce qui fait qu'hélas on ne peut pas voir les Canaletto et les Guardi en ce moment) mais cela est provisoire puisque l'exposition s'achèvera le 12 mai 2025.

 

 

vendredi 4 avril 2025

MMDCCXCVIII : Les mascarons de Paris Centre : Les mascarons du 117 rue Saint-Denis

 

J'ai commencé il y a très longtemps une série consacrée aux mascarons, ces têtes - souvent grotesques - qui décorent les édifices des XVIIe et du XVIIIe siècle (avec parfois un prolongement au XIXe siècle. Voici un article qui concerne ceux que l'on voit sur la façade d'un immeuble d'habitation situé au 117, rue Saint-Denis :


 En voici trois :