lundi 28 octobre 2013

MCCCXXIV: Les statues de l'Hôtel de Ville (100e volet) : Daniel-Charles Trudaine (fondateur de l'école des Ponts-et-Chaussées) par Félix Martin un sculpteur sourd de naissance

 

Voici le 100e épisode de la série consacrée aux personnages représentés sur les façades de l'Hôtel de Ville. Ce mois-ci, il concerne Trudaine que l'on peut voir dans la Cour Sud de l'Hôtel de Ville, sur la façade Est en bas à gauche  :


Daniel-Charles Trudaine est né à Paris le 3 janvier 1703. Son père, Charles Trudaine a été prévôt des marchands de Paris de 1716 à 1720. Il est resté célèbre pour avoir fait établir de 1745 à 1780 "l'Atlas Trudaine" qu'il a commandé en 1743  en tant qu'administrateur des Ponts-et-Chaussées. C'est un document passionnant pour connaître la France du XVIIIe siècle. Il est beaucoup plus précis que le plan Cassini établi à la même époque (Cassini a lui aussi droit à une statue que l'on peut voir rue de Lobau [voir article du 4 décembre 2008])

En 1747, Trudaine a fondé l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées dont le 1er dirigeant a été Perronet dont la statue apparaît sur la façade de l'Hôtel de Ville qui longe la rue de Rivoli (voir article du 13 juin 2009).

Il est mort le 19 janvier 1769.

L'avenue Trudaine est une très belle artère du 9e arrondissement (que je connais bien...) mais elle rend hommage à son père puisque beaucoup de voies de ce secteur de Paris rendent hommage à des prévots de Paris.

Voici la notice concernant cette statue dans l'ouvrage écrit en 1892 par Georges Veyrat "Les statues de l'Hôtel de Ville" :

La statue est une  oeuvre de Félix Martin né le 2 juin 1844 à Neuilly-sur-Marne et mort le 4 janvier 1917 dans le 17e arrondissement de Paris. Ce sculpteur né sourd de naissance a été un élève de l'Institut National des Jeunes Sourds. puis de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts.

 

vendredi 11 octobre 2013

MCCCXVII : Une disparition bien venue rue des Archives

 

La semaine dernière, mon attention a été attirée par un bruit de marteau piqueur. En sortant de chez moi, j'ai eu le plaisir de voir que la cabine téléphone située au 16 rue des Archives avait été dégommée !

En tant que membre (pendant 5 ans) du "conseil de la rue des Archives", j'ai demandé à plusieurs reprises que cette cabine téléphonique disparaisse ou au moins soit transformée. Non entrentenue, elle servait surtout de vitrines pour un affichage sauvage qui n'avait souvent rien de très artistique...

Après avoir écrit plusieurs articles pour regretter que cette cabine téléphonique ne soit toujours pas supprimée (le dernier paru le 19 septembre 2012 : une cabine qui résiste avec démence...) , je tenais à saluer sa disparition en ce mois d'octobre 2013 ! Je n'en profiterai pas beaucoup mais ce n'est pas très grave !

Par contre, comme on le voit sur cette photo, la nature ayant horreur du vide, la cabine téléphonique est remplacée car des scooters... mais c'est un autre problème !

Une photo pour rappeler à quoi ressemblait cette cabine :