mercredi 29 janvier 2014

MCCCLXV : Les statues de l'Hôtel de Ville (103e volet) : François Boucher par Eugène Laurent

  

Voici le 103e volet de la série consacrée aux statues de l'Hôtel de Ville.  Il concerne la statue de Boucher située consacrée quai de l'Hôtel de Ville au 2e étage. Il s'agit de la 2e en partant de la gauche :

 François Boucher est un peintre très célèbre du XVIIIe siècle.Il est né rue de la Verrerie (donc dans le 4e arrondissement) le 29 septembre 1703 et il est mort le 30 mai 1770. Son œuvre est emblématique du règne de Louis XV.

En voici un exemple : Le repos des nymphes au retour de la chasse qui est exposé au Musée Cognacq-Jay :

Pour plus d'information, je renvoie à cet article très bien fait sur le site Univers des Arts.  Voici la fiche que lui avait consacré Georges Veyrat en 1892 dans son ouvrage sur les Statues de l'Hôtel de Ville :

  Il existe une rue Boucher dans le 1er arrondissement mais elle rend hommage à un échevin de Paris qui a exercé cette fonction de 1773 à 1778.

La statue est une œuvre du sculpteur Eugène Laurent né en avril 1832 à Gray et mort en 1898.

En août 2022, @Stefdesvosges a retrouvé l'acte de naissance d'Eugène Laurent le 29 avril 1832 à Gray (Haute Saône) :

et il est mort le 11 février 1898 dans le 20e arrondissement de Paris :

 

dimanche 26 janvier 2014

MCCCLXIV : Pas grand monde SAMEDI place de la Bastille pour écouter les projets qui vont permettre de claquer un peu plus les impôts des Parisiens

 

Samedi j'avais un rendez-vous dans un café à 14h30. J'en ai profité pour passer voir la foule venue entendre à ce même horaire le nouveau projet phare de Mme Hidalgo : le réaménagement de la place de Bastille.

On ne peut pas dire que la foule était présente. Je suis parti à 14h35 car je ne voulais pas être en retard mais le projet ne semble pas passionner les Parisiens. Ceux-ci devraient cependant se méfier car ces projets décidés au moment des campagnes électorales (sans aucune consultation des habitants et notamment des conseils de quartier) finissent par être mis en application. Alors que tant  de personnes sont en situation de souffrance matérielle, je me demande pourquoi les politiques ont un tel besoin de vouloir réaliser des aménagements gadgets fort coûteux. Il y a fort peu de temps à Burgos, un maire, a finalement dû renoncer face à la colère populaire. (voir le lien suivant).

Je pense depuis des années que la Place de la Bastille a besoin d'être repensé mais il faut respecter un certain "cahier des charges" :

1°) Il faut que ce soit pour un coût raisonnable. Il n'est plus possible de jeter l'argent par les fenêtres pour faire des aménagements qui n'ont ni queue ni tête mais qui servent juste à arrondir les poches des cabinets d'urbanistes qui travaillent grâce aux largesses des élus locaux.

2°) Il est nécessaire de penser à consulter les habitants et les commerçants. Nos élus qui vivent avec chauffeurs et voitures de fonction (ils ne se déplacent pas tout le temps à scooter) ont tendance à ne pas voir l’impact que leurs décisions peuvent avoir sur la vie quotidienne.

Il faut donc vraiment que la gouvernance de Paris change. Quelque soit le/la futur(e) maire de Paris.

Et malgré toute cette colère, je ne suis pas place de la Bastille en ce dimanche...

mercredi 22 janvier 2014

MCCCLXI : Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo ont mis l'Hôtel de ville sur la paille : la preuve en image


Le 28 mars 2013, le magazine Le Point titrait un article "Une dette qui enfle, enfle, enfle" (voir le lien suivant). On y apprenait que de 2001 à 2013, le montant de la dette de la Ville de Paris était passé de 1,39 milliards d'Euros à 3,16 milliards d'Euros.

On pourrait en conclure que Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo ont mis l'Hôtel de Ville sur la paille. J'ai retrouvé une photo (que j'avais prise en septembre 2009) qui en atteste !


 

 

vendredi 10 janvier 2014

MCCCLVI : Qui veut un remake de 2008 ?

En faisant mes cartons, j'ai été conduit à faire du classement. Je suis retombé sur des articles de 2007/2008 que je soumets à la sagacité de mes lecteurs.

L'Histoire se passe en trois actes :

Acte I : Une campagne de dénigrement à Droite contre son propre camp

La "Une" du 31 août 2007...

Déjà à l'époque, à droite, il y avait des personnalités qui se trouvaient tellement plus intelligentes et plus brillantes que les autres et par conséquent cela justifiait leur droit à passer leur temps à dégommer la candidate désignée par des Primaires plutôt que de se consacrer au bilan de la majorité sortante.

Acte II : Les états d'âme de certains centristes à moins de 3 mois du 1er tour :

Article du journal le Parisien du 31 décembre 2007 :


On pouvait lire à propos des partis du centre "Le parti est dirigé comme le Politburo de l'Ex-Union Soviétique". "Le Nouveau Centre veut exister". Là encore, le petit jeu pour les centristes était de se tirer dans les pattes et de lancer des piques contre la candidate de Droite...

Acte III : Le résultat en Mars...

Article du Parisien le 20 mars 2008, lendemain du 1er tour des Municipales

Ceux qui veulent revivre le même scénario savent ce qu'ils doivent faire... mais après il ne faudra pas venir se plaindre de la politique menée par les élus.