Voilà encore un article qui va conforter celui (ou ceux ?) qui pense(nt) que je suis un odieux réactionnaire. Je vais peut-être même être taxé de militarisme !
En effet, intrigué par les nombreuses affiches qui dans le secteur de l'Hôtel de ville annoncent que l'on peut voir dans ce lieu une exposition consacrée au porte-avions Charles de Gaulle, je me demandais bien à quoi elle pouvait ressembler. De plus, professeur d'éducation civique, je me suis dit que cette visite me permettrait de compléter mes connaissances sur la Défense nationale qui correspond au dernier chapitre du programme (sujet qui est tombé au brevet des colllèges l'an dernier).
Je n'ai pas été déçu... L'exposition permet d'admirer des photographies dont on ne peut nier quelles sont fort belles. Il y en a même une qui montre François Mitterrand avec Edouard Balladur pendant la 2e cohabitation (cela fera plaisir à notre maire du 4e arrondissement, Mme Bertinotti, qui a été archiviste à l'Elysée à cette époque après le départ de Georgette Elgey).
De plus, la maquette photographiée en début d'article permet de se rendre compte de l'immensité de ce bâtiment militaire. On peut y voir des vidéos d'un intérêt très varié (J'avoue que le documentaire sur la vie à bord ne m'a pas enthousiasmé). Par contre, sur un petit écran situé sur le côté j'ai appris énormément d'informations concernant ce type d'équipements. Je ne savais pas par exemple, que les premiers porte-avions français avaient été des bâtiments cédés par le Royaume Uni et les Etats Unis à la France après la Seconde guerre mondiale. C'est à la IVe République que l'on doit le lancement des deux porte-avions, le Foch et le Clémenceau, livrés au début de la présidence de Charles De Gaullle dans les années 60.
Le porte-avions actuels a été programmé en 1986 à l'époque de la cohabitation entre François Mitterrand et Jacques Chirac. Une vidéo laisse entendre qu'un 2e porte-avions est encore dans les cartons... mais vu le coût ce n'est peut-être pas demain qu'il va être mis en construction.
Pour finir cette exposition a un petit côté "Engagez-vous, rengagez-vous". On trouve dès l'entrée un guichet pour tous ceux qui seraient intéressés par le métier. Pour ma part, j'ai passé l'âge et je ne crois pas que j'avais la vocation...
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