Voici le 22e volet de la série consacrée aux statues de l'Hôtel de Ville. Nous commençons la partie en retour d'angle située à gauche de l'entrée gauche rue de Lobau (donc des statues que l'on voit de côté).
Louis-Antoine Barye ne devrait pas être un inconnu des lecteurs de l'Indépendant du 4e. J'ai déjà évoqué ce personnage à propos des coqs qui ornent la colonne de la place de la Bastille (article du 14 septembre 2008).Né le 2 vendémiaire an IV (24 septembre 1795) à Paris, ce personnage était en effet un sculpteur très célèbre pour ces sculptures d'animaux (comme on le voit d'ailleurs avec les attributs qui ornent la statue : le lion, le marteau et le burin).
Son Lion au serpent (qui date de 1833) que l'on peut admirer au Louvre est une commande de Louis-Philippe. C'est une allégorie de la monarchie écrasant la sédition et aussi un témoignage de la fougue romantique de cette époque... mise au service de la "réaction". A propos de ce lion, Musset a écrit « Le lion en bronze de M. Barye est effrayant comme la nature. Quelle vigueur et quelle vérité ! Ce lion rugit…»
Sculpteur quasi-officiel de Napoléon III pendant le second empire (1852-1870). On lui doit la statue équestre de Napoléon Ier en empereur romain qui orne la place Charles de Gaulle à Ajaccio.
Barye est mort à Paris le 25 juin 1875 sous la IIIe république naissante.
La statue est une oeuvre de Louis-Emile Décorchement né à St-Pierre-d'Autils (Eure) le 11 juillet 1851 et mort à Conches-en-Ouche (Eure) le 21 janvier 1920.
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