MMCXXXV : La nef de Paris dans le Centre de Paris (32e volet): la nef de la médaille de la ville de Paris

 

J'ai commencé il y a bientôt douze ans une série consacrée aux représentations de la nef de Paris dans le Centre de Paris. 

Or, alors que l'année 2019 s'achève je me rends compte que j'ai oublié d'évoquer le fait -qu'avec d'autres- au mois de juillet 2019, j'ai reçu la médaille de bronze de la ville de Paris en raison de mon "engagement envers les habitants"et de ma "participation active à la vie associative" lors d'une sympathique cérémonie dans la salle des fêtes de la mairie du 4e :

Cela me permet donc de voir de près la version de la nef qui apparaît sur cette médaille : il s'agit de la nef médiévale qui est usage depuis le début du XXe siècle. La représentation sur la médaille est assez proche de celle du sceau de la corporation des marchands d'eau de 1210 (voir mon article du 13 octobre 2011). En dessous apparaissent les trois médailles reçues par la ville de Paris : de gauche à droite :
- l'Ordre de la Libération (reçu en 1945)
- la Légion d'Honneur (reçue en 1945)
- la croix de Guerre (reçue en 1919) :

Cet ultime article de l'année 2019 me permet ainsi de remercier Ariel Weil le maire du 4e arrondissement qui m'a remis cette médaille. Il sera la tête de liste dans le secteur Paris Centre pour les municipales de mars 2020. Comme il soutient Anne Hidalgo, je ne pourrai pas le suivre sur cette ligne mais cela n'empêche d'avoir une grande estime pour lui.

Souhaitons aussi que la campagne des municipales de Paris Centre -qui va vraiment démarrer en janvier- nous évitera de connaître les bassesses et les coups bas qu'on a pu observer lors des municipales de 2014. Si les différentes têtes de liste ont avant tout à cœur le bien public et l'intérêt général de Paris Centre et non pas la recherche de stratégie pour gagner par tous les moyens, on ne s'en portera que mieux ! Espérons !

MMCXXXIV : Quatre maquettes intéressantes du CNAM qui montre un exemple de densification

Dans une annexe du Centre National des Arts et Métiers (donc pas dans la partie musée), en assistant à une conférence, j'ai découvert au pied d'un escalier monumental quatre maquettes faites en 1999 pour le centenaire du musée.

Les quatre maquettes montrent l'évolution entre l'abbaye dans son état médiéval (la 1ère vue qui ouvre cet article), puis la situation en 1794 au moment où l'abbaye est devenue un musée :

Les deux maquettes suivantes montrent comment le Centre National des Arts et Métiers a peu à peu grignoté une partie de l'espace :

avant d'arriver à la situation actuelle :

J'ai trouvé ces maquettes passionnantes et j'ai tenu à en faire profiter les lecteur de l'Indépendant du Coeur de Paris.

MMCXXXIII : Pas de crêche de Notre-Dame cette année sur l'Indépendant du Coeur de Paris

Depuis l'incendie du mois d'avril, je n'ai pas consacré d'article à la cathédrale Notre-Dame. Je me suis obligé pendant des mois à ne pas trop approcher du site car j'ai un attachement profond à Notre-Dame où j'ai toujours aimé aller régulièrement par amour de la magie du lieu. Je voulais garder le plus longtemps possible l'image de l'édifice dans toute sa splendeur.

Ce matin cependant, la nécessité d'aller -avec plaisir- participer à la campagne municipale parisienne dans le 5e arrondissement, je me suis décidé à longer le bâtiment. Cela m'a vraiment fait une drôle d'impression de voir les vitraux de la nef démontés et remplacés par des verres blancs.

Il faut espérer que les travaux entrepris permettront à Notre-Dame de retrouver le charme qui était le sien (je ne fais pas partie pour autant de ceux qui pensent qu'il faut à tout prix précipiter les travaux). Comme disait quelqu'un qui avait une résidence pas loin de là, il faut donner du temps .

Presque chaque année depuis la création de ce blog en 2008, j'ai consacré un article à la crèche qui décore Notre-Dame (et qui est une surprise à chaque fois). Pour la première fois, cette année je ne peux pas le faire. J'ai donc décidé de republier deux photos de la crèche présentée il y a 10 ans en 2009. Une crèche qui était assez sobre et dépouillée. (Voir l'article que j'avais fait paraître le 23 décembre 2009)

MMCXXXII : Avant la trêve des fêtes je rappelle avec joie mon engagement au sein de la Team Bournazel de Paris Centre

Depuis plusieurs mois, je participe activement à la campagne de Pierre-Yves Bournazel dont je soutiens la candidature pour être maire de Paris. Je le fais bien évidemment dans Paris Centre car comme dirait Edouard Philippe, c'est là que j'ai "mon cœur et mes tripes" (et cela depuis très longtemps comme le rappelle ce blog que je publie plus de 10 ans).

Je ne regrette pas ce choix car dans Paris Centre les soutiens de Pierre-Yves forment une équipe motivée soidaire et soudée avec Martine Figueroa, Emmanuel Caldaguès, Héloïse Mathurin, Isabelle Svanda et Evelyne Denis. Nous avons un vrai plaisir à oeuvrer ensemble pour la réussite de la candidature du seule candidat pour Paris capable de porter une alternative de rassemblement à la maire actuelle de Paris. Merci aussi aux équipes des autres arrondissements qui sont venus faire la campagne avec nous !

Je publie ci-dessous un visuel très bien fait avec 33 propositions précises réparties autour de 10 axes qui montrent que la candidature de Pierre-Yves Bournazel est solide et repose sur une vision profondément renouvelée de Paris :

Il est possible de retrouver le programme complet sur bournazel2020.fr

MMCXXXI : Léonard de Vinci, l'exposition événément en ce moment au Louvre

Du 24 octobre 2019 au 24 février, le Louvre accueille une exposition "événement" : celle consacrée à Léonard de Vinci.

J'ai eu la chance de pouvoir la visiter fin novembre dans un cadre professionnel car autrement il n'est plus possible de prendre des places individuelles.

La visite permet de mieux connaître l'ensemble de l'oeuvre de ce génie. Un nombre important d'oeuvres viennent du Louvre lui-même mais on peut aussi y admirer par exemple cette très belle  tête de femme conservée au Palazzo Nazionale de Parme :

L'exposition présente aussi un nombre important de réflectographie infrarouge des oeuvres de Léonard de Vinci comme par exemple la Joconde (dont l'original n'est pas présenté dans l'exposition en raison de l'affluence qu'à elle seule elle suscite) :

J'ai eu la chance de pouvoir visite il y a peut de temps le C2RMF (Centre de Recherche et de Restauration des Monuments Français) ce qui m'a permis d'en apprendre énormément concernant les techniques utilisées pour étudier les peintures.

L'exposition est un peu victime de son succès : la foule qui s'y presse conduit à ne pas pouvoir profiter autant qu'on le voudrait de certaines oeuvres :

Je profite de cet article pour souligner que dans le cadre de la fusion en une seule mairie des quatre arrondissements de Paris Centre, il pourrait être judicieux de rendre plus accessible ce genre d'exposition aux habitants eux-mêmes alors que rien n'est vraiment fait pour pouvoir accéder à ce genre d'événement culturel de renommée mondiale qui se déroule tout près de chez eux.
 

MMCXXX : Après-midi dédicace pour le livre qui vient d'être publié sur l'église Saint-Eustache

L'église Saint-Eustache est un édifice auquel je suis très attaché. Alors que j'étais adolescent, je garde encore aujourd'hui un souvenir de la passionnante visite guidée de cet édifice.

 J'ai déjà consacré un article au tombeau de Jean-Baptiste Colbert situé dans une chapelle du déambulatoire (article du 19 mai 2018).

J'ai été très content d'apprendre qu'en novembre dernier les Editions de la Place des Victoires venait de faire paraître un ouvrage intitulé "La Grâce de Saint-Eustache". Un ouvrage collectif qui permet d'avoir une étude très complète de cette église qui a les dimensions d'une cathédrale.

Cet après-midi les auteurs dédicaçaient l'ouvrage à la croisée des transepts de l'édifice  :

Voici un lien pour en savoir plus sur ce livre vers le site des éditions de la place des Victoires.

MMCXXIX : Une réunion en mairie du 4e qui permet de connaître le calendrier des travaux du clocher de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais

J'ai pesté à de nombreuses  reprises sur ce blog ou via Twitter concernant les échafaudages installés depuis 2011 sur le superbe clocher de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais sans qu'on voit les début s des moindres travaux. J'ai aussi été agacé par les nombreuses annonces sans lendemain qui avaient été faites  En 2012, le maire de l'époque avait répondu à une question que j'avais posée en fin de conseil d'arrondissement que les échafaudages serait bientôt démontés. Par la suite, à plusieurs reprises un calendrier de démarrage des travaux avait été annoncé*.

Je ne peux donc que me réjouir de la réunion qui s'est tenue mercredi 11 décembre 2019 à la mairie du 4e arrondissement. En effet, non seulement, on a pu apprendre quel était le diagnostic de l'état de ce clocher mais aussi... le calendrier des travaux de restauration.

C'est l'architecte Jean-François Lagneau (qui a dirigé la restauration de la façade de l'église au début des années 2000) qui a présenté un passionnant diaporama dont je me permets ici de reproduire des vues que j'ai pu prendre lors de cette réunion.

Voici tout d'abord des photographies qui montrent à quel point le clocher est abîmé. Celui-ci correspond en effet à la partie la plus ancienne du bâtiment actuel  : il date du XVe siècle. L'utilisation de renforts métalliques et le remplacement par des pierres plus dures expliquent la situation :

Et pour finir diapositive qui montre (en rouge) le nombre importants de pierres à restaurer ou à remplacer :

Les travaux vont commencer en janvier 2020. Ils vont commencer par le clocher et durer 20 mois (en bleu sur le plan ci-dessous). Ils se poursuivront ensuite par une restauration du transept Nord (en rouge) qui vont prolonger le chantier de 16 mois.

Le site où les tailleurs de pierre œuvreront sera installé derrière le chevet de l'église dans la rue des Barres. Des ouvertures permettront de pouvoir les observer (comme cela avait été le cas dans les années 2000 sur le chantier de la Tour Saint-Jacques.

Le coût des travaux est estimé à 6 millions d'euros. J'ai posé une question pour savoir s'il était prévu de faire appel à des mécènes. Il semble que cela soit compliqué d'en trouver mais j'espère que cet article motivera de généreux contributeurs.


*Les articles que j'ai consacrés à ce sujet  à propos des échafaudages qui avaient été installés en 2011 ! :
-  6 octobre 2012 : Un article pour aider des élus à répondre à une question...
-  17 décembre 2014 : Les échafaudages de la tour de Saint-Gervais ne disparaîtront pas avant 2014 !
- 20 février 2015 : Bientôt la fin des échafaudages sur la Tour-clocher de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais ?
- 26 avril 2018 : Le calendrier des travaux du clocher de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais 

MMCXXVIII : Une très belle façade Art Déco au 56 rue Beaubourg

Au 56 rue Beaubourg (Paris 3e), on peut admirer un très bel exemple de façade Art Déco. La date et le nom du cabinet d'architectes sont précisés : 1928, Architectes Boutterin et Landes.

On peut observer les très belles ferronneries en forme de nénuphar :

Elles surmontent des décors végétaux en bas-relief :

et la façade comporte un tel décor jusque dans sa partie supérieure :

le portail d'entrée situé à gauche de la façade est lui aussi caractéristique du style Art Déco :

Ce portail m'a rappelé celui de la façade Art Déco située au 20 rue Beaubourg (donc coté 4e) qui date elle de 1925  et à laquelle j'ai consacré un article le 8 avril 2011.

MMCXXVII : Une expo pour découvrir ou redécouvrir l'univers de Blake et Mortimer au CNAM

Je ne suis pas un grand spécialiste de Bandes Dessinées. Cependant j'ai été vraiment très content de pouvoir visiter l'exposition "Scientifiction : Blake et Mortimer au Musée des Arts et Métiers" et j'ai eu la chance de pouvoir le faire avec comme guide le commissaire de l'exposition.

La visite permet de connaître l'univers du dessinateur belge Edgar P. Jacobs, un personnage très intéressant né en 1904 et qui n'est venu à la BD que dans les années 1940. Elle permet de mettre en parallèle des objets conservés dans les réserves du CNAM et ceux dessinés dans les aventures de Blake et Mortimer. On peut se rendre à quel point fiction et science fiction sont intimement liées à la réalité. L'exposition est de plus visuellement très belle :

J'y ai appris que lors d'une des aventures, la destruction de Paris avait été envisagé. Cela fait froid dans le dos :

A voire jusqu'au 5 janvier 2020.

MMCXXVI : Deux photographies du "making off" d'un article sur un blog bien connu du Marais

 De gauche à droite, Pierre-Yves Bournazel, Martine Figueroa et Gérard Simonet

J'ai assisté en compagnie de Martine Figueroa (adjointe au maire du er arrondissement et référente de la campagne de Pierre-Yves Bournazel dans Paris Centre) lundi dernier à la rencontre entre Pierre-Yves Bournazel (le candidat que je soutiens pour la mairie de Paris) et Gérard Simonet le président de l'Association "Vivre le Marais !". Le compte-rendu de cette échange est paru sur le blog Vivre le Marais dès le 3 décembre. Un compte-rendu sans complaisance (Gérard Simonet sait parfois être acerbe) mais malgré tout je suis content d'y lire en introduction que Pierre-Yves Bournazel "a ses pieds dans le terrain et il connait ses dossiers. Il a de l'empathie à revendre et présente peu d'aspérités. C'est un "premier de la classe", attachant dès le premier regard au point qu'on ait envie de s'en faire un ami..." et dans la conclusion que "Son projet a été incontestablement préparé, travaillé en équipes et modelé avec soin. Il aborde tous les sujets et à ce titre on peut admettre qu'il est abouti, comme l'affirme le candidat." Je vous laisse découvrir le reste de l'article (dans lequel Gérard Simonet a l'amabilité de me désigner comme "un personnalité du Marais") en cliquant sur le lien suivant.

Je me contente de publier dans cet article deux photographies du making off qui montre combien l'ambiance a été studieuse pendant cette rencontre de près d'une heure.

MMCXXV: Une très beau moment de convivialité pour l'illumination du sapin place Baudoyer

Lundi 2 décembre 2019 avait lieu la cérémonie d'illumination du sapin de Noël place Baudoyer. Cet événement a été particulièrement festif cette année : les enfants de la chorale de l'école du Renard ont en effet interprété des chants de Noël. De plus, le chanteur Amir a aussi chanté plusieurs de ses tubes dans la cour de la mairie du 4e. Il a expliqué à cette occasion qu'il connaissait bien les lieux puisque quand il était élève il avait assidument fréquenté la bibliothèque de la mairie du 4e.

Les participants se sont ensuite rassemblés devant le sapin sur la place Baudoyer pour assister à un nouveau chant avant le décompte qui a permis de voir apparaître l'illumination du sapin.

Les illuminations du sapin de Noël version 2019 sont très réussis !

Cette cérémonie a eu lieu juste avant le Conseil d'arrondissement du 4e. C'est donc la dernière fois qu'elle a lieu dans ce cadre puisque l'an prochain il n'y aura plus de conseil d'arrondissement dans cette mairie en raison de la fusion.

Espérons que malgré cela, quelle que soit la majorité municipale de Paris centre après mars 2020 un tel moment de convivialité sera possible dans le 4e et dans chacun des trois autres arrondissements de Paris Centre.

Je précise que je consacre depuis des années un article à propos du sapin de la place Boudoyer :
- 5 décembre 2011 : Illuminations de Noël place Baudoyer, une histoire de bouteilles à moitié pleines ou à moitié vides.
17 décembre 2013 : Installation de Noël place Baudoyer
- 8 décembre 2014 : Une déco de Noël plus "tradi" place Baudoyer
- 22 décembre 2015 : Place Baudoyer un sapin décoré en l'honneur du drapeau tricolore
- 5 décembre 2016 : A nouveau un très beau sapin place Baudoyer
 
Le sapin de Noël de la place Baudoyer est en quelque sorte un "Marronnier" de l'Indépendant...

MMCXXIV : Sept des "Mays de Notre-Dame" : ceux que l'on peut voir au Musée des Beaux-Arts d'Arras

De 1630 à 1707, les Orfèvres, une des plus prestigieuses corporations parisiennes, avaient pris l'habitude d'offrir chaque année des peintures de grand format destinés à orner la nef de la cathédrale Notre-Dame de Paris. L’œuvre était offerte le 1er mai, d'où le nom de "May de Notre-Dame". Jusqu'en 1671, elle devait faire référence à un extrait des Actes des Apôtres. De 1673 à 1707, plus largement à un passage des Evangiles.

Soixante dix-huit toiles, il en reste aujourd'hui quarante-cinq. Une partie d'entre-elles, (treize) étaient exposées dans la Cathédrale Notre-Dame et ont été mises à l'abri lors de l'incendie du mois d'avril 2019.

En visitant d'Arras en juillet dernier, j'ai découvert que depuis les années 1930, le musée des Beaux-Arts présentait aussi une partie des Mays de Notre-Dame : voici sept des peintures que l'on peut y voir. 

le May de 1644 (donc le 15e) :

Michel Corneille le père (1603-1664),

Saint Pierre et Saint Barnabé refusant les honneurs divins à Lystre.

(Acte des Apôtres, 14, 8-18)

 le May de 1652 (donc le 23e)
Louis Testelin (1615-1665),
 Saint Pierre ressuscitant la veuve Tabitha,
(Actes des Apôtres, 9,  36-42)

Le May de 1663 (donc le 34e)
Thomas Blanchet (614-1689),
Le ravissement de Saint Philippe,
(Actes des Apôtres, 8, 26-40)

 May de 1672 (donc de 43e)
Michel Corneille le Jeune (1642-1708)
La vocation de Saint Pierre et de Saint André,
(Evangile selon Marc, 1, 1--17)

May de 1686 (donc le 57e)
Louis de Boullogne (1654-1733)
Le centurion aux pieds du Christ
(Evangile selon Saint Luc, 7, 2-10)

May de 1694 (donc le 65e)
Joseph Parrocel (1646-1704)
La prédication de Saint Jean-Baptiste,
(Evangile selon Marc, 1, 2-3)

May de 1704 (donc le 75e)
Claude Simpol (1666-1716),
Jésus chez Marthe et Marie,
(Evangile selon Saint Luc, 10, 38-42)