jeudi 29 mai 2014

MCDXVII : Les statues de l'Hôtel de Ville (107e volet) : Nicolas Fréret par Théodore Greil

  

Voici le 107e volet de la série consacrée aux statues qui ornent les façades de l'Hôtel de ville. Il concerne Fréret que l'on peut (aperce)voir dans le recoin situé au 2e étage dans le recoin du pavillon Sud-Est de l'Hôtel de Ville :

Nicolas Fréret est né à Paris le 15 février 1688 et il y est mort le 8 mars 1749. C'est un linguiste et un historien français. Il s'est surtout intéressé à l'histoire antique. Dans son ouvrage Sur l'origine des Francs (1714), il a montré que les Francs étaient une tribue germanique. Cela lui a valu de faire un séjour à la Bastille car ces travaux remettaient en cause l'origine troyenne des rois de France.

Un peu touche à tout, il s'est aussi intéressé à la langue chinoise et a publié un dictionnaire Français/Chinois.

Voici sa notice dans l'ouvrage de Georges Veyrat sur les statues de l'Hôtel de Ville paru en 1892 :

La statue est une œuvre du sculpteur Antoine-Théodore Greil, dit Théodore Greil, né à Paris le 4 avril 1826. Il est mort le 19 août 1899 dans le 11e arrondissement. L'acte d'Etat civil m'a été transmis en juin 2022 par @steddesvosges :



lundi 12 mai 2014

MCDXI : Les statues de l'Hôtel de Ville (106e volet) : René-Louis D'Argenson par Louis Martin

  

Voici le 106e volet de la série consacrée aux statues de l'Hôtel de Ville. Il concerne D'Argenson que l'on a beaucoup de mal à voir puisque sa statue est au 1er étage dans l'angle qui donne sur le jardin côté quai de l'Hôtel de Ville :


René-Louis de Voyer de Paulmuy D'Argenson est né à Paris le 18 octobre 1694. Il appartenait à une famille de grands serviteurs de l'Etat (son père Marc-René [1652-1720] a été Lieutenant général de Police de Paris de 1697 à 1718 puis Garde des Sceaux et Président du Conseil de Régence de 1718 à 1720).

René-Louis a lui exercé la charge de Ministre des Affaires étrangères de Louis XV de 1744 à 1747 mais il est surtout resté célèbre pour son activité d'écrivain. On lui doit des écrits juridiques et historiques qui sont un témoignage de l'Esprit des Lumières. Dans les Considérations sur le gouvernement de la France écrit en 1734 mais publié en 1764 sept ans après sa mort, il évoque la possibilité d'une part de démocratie dans un gouvernement monarchique.

Il est mort le 26 janvier 1757 à Paris.

Voici sa notice dans l'ouvrage de Georges Veyrat sur les Statues de l'Hôtel de ville paru en 1892 : 

L'impasse d'Argenson est une petite voie qui forme un angle avec la rue Vieille-du-Temple. Elle est située à l'emplacement de l'ancien Hôtel d'Argenson. C'était déjà un cul  de sac au XVIIIe siècle sur le plan Turgot des années 1730 :

Il existe aussi une rue d'Argenson dans le 8e arrondissement.

La statue de René-Louis d'Argenson est une oeuvre du sculpteur Louis Martin (1846-1926).

En juillet 2022, grâce à @Stefdesvosges, je peux donner des informations plus précises sur ce sculpteur. Il est né à Aix-en-Provence le 25 mars 1846 :

et il est mort à Nice le 16 août 1926 (donc à l'âge de 80 ans).