dimanche 26 juillet 2015

MDXCIV : Un des nouveaux bancs du 4e, place Baudoyer. On ne va pas bouder notre plaisir !

 

Parmi les publications dont je suis l'auteur sur Internet depuis plusieurs années, certains savent que je suis aussi le rédacteur du blog "L'amoureux des bancs publics" sur lequel chaque dimanche je publie la photographie d'un banc.

J'ai ainsi mis en avant depuis 2009 plus de 300 bancs dont plus d'une vingtaine sont des bancs du 4e arrondissement*. J'ai par exemple fait un article consacré aux bancs que l'on peut voir dans le "verger" de la cour de la mairie du 4e (voir l'amoureux des Bancs publics article du 21 juillet 2013)

J'ai publié ce dimanche la photographie qui ouvre l'article d'aujourd'hui de l'Indépendant du 4e. Peut-être craignant que je sois en mal d'inspiration pour "L'amoureux des bancs publics", le maire du 4e arrondissement a en effet décidé il y a quelques mois de faire installer des bancs place Baudoyer devant la mairie du 4e arrondissement. L'installation de nouveau bancs a été présenté par Christophe Girard comme un des axes de sa politique (voir notamment l'Article du Parisien du 9 janvier 2015) : Il compte par exemple « installer beaucoup plus de bancs publics dans l'arrondissement, notamment pour les personnes âgées, nombreuses dans le IVe ».

Il aurait été dommage que j'oublie de  signaler que j'ai publié une photographie d'un de ces nouveaux bancs sur l'Amoureux des bancs publics...


PS : pour la série complète des bancs de Paris publiée sur l'Amoureux des bancs publics voir le lien suivent : Paris 

jeudi 23 juillet 2015

MDXCIII : Trois mascarons de l'Hôtel de Coulanges

 

Je suis un grand passionné par les mascarons, ces visages que l'on peut voir sur les façades des Hôtels particuliers. Ils donnent un peu de sel "baroque" à l'austérité classique des édifices du XVIIe siècle (voir notamment mon article du 4 novembre 2011 à propos des mascarons de l'Hôtel Chalons-Luxembourg).

En voici donc trois trois qui sont visibles dans la Cour de l'Hôtel de Coulanges situé au 35-37 rue des Francs Bourgeois.

 Cette demeure a appartenu à la famille maternelle de Madame de Sévigné avant de devenir en 1662 la propriété d'un puissant personnage de l'époque, le chancelier Le Tellier (dont on peut voir les restes du tombeau dans l'église Saint-Gervais-Saint-Protais [voir mon article du 25 avril 2009]).

On le reconnaît facilement sur le plan Turgot des années 1730 :

Cet hôtel particulier a été acquis par la Ville de Paris en 1978. Il abrite aujourd'hui la Direction des Affaires Culturelles et la Maison de l'Europe (dans la partie droite avec un accès vers le jardin des rosiers Joseph Migneret. Il fait partie des sites sélectionnés par la maire de Paris, Anne Hidalgo, pour l'opération "Réinventer Paris" (http://www.reinventer.paris/)

dimanche 19 juillet 2015

MDXCII : Les anges de Paris Centre : quelques exemplaires des chérubins qui ornent le Temple du Marais

  

J'ai commencé en 2008 une série consacrée aux "anges" dont voici un nouvel épisode. Les anges que l'on peut voir dans cet article sont quelques exemplaires des nombreux chérubins qui ornent les voutes du Temple du Marais, l'église du couvent des Visitandines jusqu'à la Révolution française. Ils sont le témoignage du décor baroque voulu au XVIIe siècle pour symboliser  le triomphe de la Réforme catholique à l'époque où cet édifice religieux était appelé l'église "Sainte-Marie-... des-Anges".


mercredi 15 juillet 2015

MDXCI : Une trace du passé dans l'église Saint-Paul-Saint-Louis, une inscription de 1871 qui me rappelle aussi l'année 2008

 


Chaque 15 juillet depuis que ce blog existe, j'ai l'habite d'écrire un article à propos de l'église Saint-Paul-Saint-Louis en souvenir d'un jeune homme disparu trop tôt et qui était particulièrement attaché à ce lieu. La semaine dernière, j'ai refait un tour en cherchant une idée de sujet pour le 15 juillet 2015. Cherchant donc une idée d'article, mon attention a été attirée par un rayon de soleil qui éclairait un des piliers de la nef.

C'est justement sur ce pilier qu'on trouve les traces d'une inscription qui grâce à ce rayon de soleil était très visible :

Or, le jeune homme auquel je pense en ce 15 juillet avait justement écrit un article sur le blog collectif auquel nous participions ensemble,  "Le 4e que j'aime", à propos de cette inscription (voir article du 15 février 2008).

En hommage à son talent littéraire, j'ai choisi de republier les explications qu'il avait données :

La richesse historique et architecturale de l’église Saint-Paul-Saint-Louis est bien connue. Mais il est quelques détails qui peuvent échapper à l’œil. Le vieux monument est loin de ne porter que la marque de l’Ancien Régime : transformé en dépôt sous la Révolution, rendu au culte sous la Restauration, il est devenu au XIX° siècle une cible privilégiée de l’anticléricalisme. Ce vent de critiques contre la religion a atteint son paroxysme sous la Commune de Paris en 1871 et l’église Saint- Paul-Saint-Louis, comme de nombreux autres lieux de culte, a été vandalisée. C’est ainsi que l’on peut encore voir, sur une pile de la nef, le slogan « République française ou la mort », tracé par une main enflammée à l’encre rouge indélébile. Bien entendu, la tempête passée, les tentatives pour faire disparaitre cet encombrant graffiti ont été multipliées… sans qu’on y parvienne jamais tout à fait !