lundi 29 juillet 2019

MMLXX : Les librairies du Centre de Paris : "Le piéton de Paris" : une librairie sur Paris en plein coeur de Paris


Ceux qui régulièrement sur ce blog (et sur mon blog Héliosse 2) savent que je suis un grand amoureux des livres. Il m'a donc paru intéressant de consacrer une série aux libraires du Centre de Paris (surtout que je refuse de m'abonner -par principe- à un grand prestataire de livraison de livres à domicile).

Pour lancer ma série sur les Libraires du Centre de Paris (1er, 2e, 3e et 4e), j'ai décidé de commencer par la "Librairie Le Piéton de Paris" qui est assez récente (puisqu'elle a ouvert en juin 2018). Celle-ci est située au 58 de la rue  de l'Hôtel de Ville (à laquelle j'ai consacré un article paru le 21 octobre 2014) , à la hauteur du Pont Louis-Philippe, elle est consacrée à tout ce qui concerne Paris dans toutes les formes de livres possibles.

Dans un espace relativement petit, vous pouvez trouver de véritables trésors concernant la capitale :


J'ai par exemple pu y découvrir et y acheter ce libre passionnant de Nathalie Zouati" Dis Paris, Qu'est-ce que tu fabriques" qui est une mine de renseignements concernant l'artisanat parisien (et qui m'a donné l'idée de nombreux futurs articles) :
La libraire du "Piéton de Paris", Frédérique Aubier avait en effet organisé une rencontre avec l'auteure de ce livre au début du mois de Juillet peu de temps après la sortie du livre. De tels événements avec des écrivains sont régulièrement organisés.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce lieu, allez y faire un tour !  La librairie est ouverte tout l'été du mardi au samedi de 11h à 19h.


Les librairies sont des havres de Culture qu'il faut préserver. Il faut aussi encourager les libraires a pouvoir exercer leur métier en allant acheter les livres dans des (vraies) librairies.

samedi 27 juillet 2019

MMLXIX : Un relookage du Palais Brongniart qui vaut le coup d'oeil


En passant la semaine dernière devant la Bourse, le "palais Brongniart", mon attention a été attirée par l'aspect surprenant de la façade principale.


En lisant les panneaux informatifs sur place, j'ai compris qu'il s'agissait d'un projet de l'EPSAA : l'école Professionnelle Supérieure des Arts Graphiques de la Ville de Paris :


En ce qui concerne la présentation que l'on peut voir cette semaine, elle a pour thème "ça tourne rond"qui est due à Léa Degez :


On pourra bientôt voir d'autres projets, par exemple, j'ai sélectionné celui-ci intitulé "Palais et symboles" de Carolone Nasica :


Pour mieux voir, les différents projets, il est possible d'utiliser une application sur son smartphone mais je trouve que même sans cela vaut le détour car c'est assez surprenant !

jeudi 25 juillet 2019

MMLXVIII : Les animaux du Coeur de Paris : des ours polaires pour évoquer le record de chaleur





Cela fait très longtemps que j'ai une rubrique climat sur L'Indépendant du Coeur de Paris. Je fais cet article car nous avons battu le record de chaleur à Paris aujourd'hui avec 42,6°.

J'en profite pour signaler ces ours polaires gonflables que l'on peut voir dans plusieurs endroits de Paris pour nous alerter sur le réchauffement climatique avec ici celui qui se trouve place du Châtelet :


et celui encore plus évocateur de la place Baudoyer devant la mairie du 4e arrondissement :
Il faut espérer que nous allons tous prendre conscience collectivement qu'il faut réagir avant que cela devienne complètement invivable pour nous (mais aussi pour les espèces animales et végétales qui sont menacées par ce changement climatique si rapide).

mardi 23 juillet 2019

MMLXVII : Les rues du Coeur de Paris : La rue au Maire




Je reprends une vieille série que j'ai commencée sur l'Indépendant du 4e : celle consacrée à l'histoire des rues. J'ai choisi la "rue au maire" qui est située dans le 3e arrondissement car j'y avais visité un appartement que finalement je n'ai pas pris il y a une bonne vingtaine d'années.

Le nom "Rue au maire" m'a depuis longtemps interpelé. Comme à partir de mars 2020, le Centre de Paris va avoir un seul maire pour les quatre arrondissements centraux, je me suis dit qu'il était intéressant de creuser la question.

Il semble qu'elle doive son nom au fait que le prieuré Saint-Martin-des-Champs (l'actuel Centre National des Arts et Métiers) avait laissé se développer un petit bourg le long de son enceinte et que ce petit village avait le droit d'élire son maire d'où l'origine du nom de cette rue dont le tracé date du XIIIe siècle.

La rue a été prolongée en 1854. Elle fait 252m de long et est assez étroite.

 La partie Ouest de la rue au Maire depuis l'angle de la rue Turbigo en regardant vers l'Est

La partie Est de la rue (la plus étroite) en regardant vers l'Ouest depuis l'angle avec la rue Volta







samedi 20 juillet 2019

MMLXVI : Les cafés et restaurants du Coeur de Paris : Les Chimères du 133 rue Saint-Antoine, un établissement plus que centenaire.


Cela fait plus de 11 ans que ce blog existe et je souhaite me lancer dans de nouvelles séries. Quitte à écrire des articles, j'ai décidé d'écrire (à titre complètement gratuit) des articles pour faire un peu de pub pour certains commerçants qui participent à la vie des quatre arrondissements du Centre de Paris.

Pour commencer, le hasard fait que je commence par un établissement "Les Chimères" situé au 133 rue Saint-Antoine (Paris 4e) dont la façade a été à l'origine d'un des premiers articles parus sur L'Indépendant en 2008, plus précisément le 1er avril 2008. J'avais évoqué par la suite les travaux de restauration de la façade dans un article de décembre 2013.


En écrivant ce nouvel article, j'ai rencontré le patron, Maxence, qui s'est avéré lui aussi très intéressé par l'histoire de cet établissement. Cela nous a conduit à nous rendre compte qu'il y a déjà plus d'un siècle on trouvait déjà un café restaurant à cet endroit. Maxence a même du coup fait l'acquisition d'une carte postale dont il a mis une copie agrandie dans son établissement (J'aime vraiment beaucoup cet attachement au passé des lieux qui font aujourd'hui partie de notre quotidien):

Une autre carte postale indique le nom des propriétaires au début du XXe siècle : la famille Dalat

D'après des témoignages plus récents, les Chimères étaient devenues dans le dernier quart du XXe siècle, un établissement avec une certaine renommée pour son dance floor et ses modèles légèrement vêtus. Une époque où de nombreux établissements du 4e avaient des mœurs finalement plus légères que ce que l'on peut imaginer.



Les Chimères sont de nos jours un café au charme tout parisien avec son zinc traditionnel dans un esprit qui rappelle le début du XXe siècle :


A l'arrière, on trouve une salle qui permet d'accueillir plusieurs tablées et qui a vraiment du cachet :


Sur le devant, cet été, la terrasse a été végétalisée et légèrement agrandie pour masquer les travaux dans la boutique située juste à côté:

jeudi 18 juillet 2019

MMLXV : rue de la Lune, Une commémoration originale d'un 50e anniversaire



J'ai consacré il y a quelques mois, un article à la rue de la Lune dans le 2e arrondissement (article du 29 avril 2019). En repassant par cette rue dernièrement, j'ai été amusé par cette affiche improvisée qui fait de l'angle entre cette rue et les Grands boulevards, une "place du 21 juillet 1969".

Et pourquoi pas ? Voilà une belle manière de célébrer le 50e anniversaire du 1er pas de l'Homme sur la Lune. Je dis assez souvent à mes élèves que c'est un événement historique que l'on n'enseigne pas assez. Dans le monceau de massacres qui ont marqué le XXe siècle (mais qui ne sont pas si rares à l'échelle de l'Humanité), il est possible que dans quelques centaines d'années, ce soit une des seules dates qui surnagent de l'Histoire de ce siècle alors qu'aujourd'hui elle est très peu enseignée (tout comme l'ensemble de la Conquête spatiale).

mercredi 17 juillet 2019

MMLXIV : La lune s'eclipse la nuit où je m'éclipse du bureau de l'UDI Paris....


Hier soir dans le ciel de Paris, on a pu assister à un spectacle astronomique qui s'il n'est pas rare, n'est quand même pas si fréquent et surtout est assez magique : une éclipse partielle de Lune. Comme sur ce blog j'ai écrit plusieurs relatifs à cet astre (notamment grâce à la rue de la Lune dans le 2e arrondissement) et ce sera encore le cas demain à propos du 1er pas sur la Lune en 1969, je me suis dit qu'il fallait que je consacre un article à ce sujet sur ce blog.

Pour bien observer ce phénomène visible à Paris, je me suis rendu en Normandie pour pouvoir le regarder sans être gêné par pollution lumineuse et je n'ai pas eu à le regretter. Je fais profiter donc mes lecteurs de ce spectacle que j'ai pu prendre en photo. J'illustre cet article avec cinq prises de vues qui montrent la lune rousse (phénomène en lui-même superbe visible à la pleine Lune) blanchir et être progressivement masquée par la Terre. Le phénomène atteint son maximum vers 23h31 au moment où 65% de la Lune était dans l'ombre.







Je note avec une pointe d'amusement que cette éclipse de Lune s'est produite le jour où j'ai annoncé pourquoi je m'éclipsais du bureau de la Fédération UDI Paris (voir article d'hier...). Il est cependant vrai que l'actualité de l'après-midi a surtout été focalisée sur la démission de François de Rugy du ministère de de l'écologie et son remplacement (annoncé en pleine éclipse) par Mme Borne ce qui fait qu'on a très peu parlé de cet événement (je parle de l'éclipse de Lune).

mardi 16 juillet 2019

MMLXIII : Pourquoi je reprends ma liberté et me retire du bureau de la Fédération UDI de Paris


Depuis mars 2008, j'ai choisi cette statue d'Etienne Marcel située entre l'Hôtel de Ville et la Seine  pour servir d'avatar à ce blog. Si le parcours d’Étienne Marcel présente bien des zones d'ombres, c'est  c'est l'aspect de ce cavalier qui avance seul qui me l'avait fait choisir (voir article du 16 avril 2008) : elle symbolise l'Indépendance à laquelle je suis attaché en tant qu'"Indépendant du 4e" et depuis mars 2018 "Indépendant du Coeur de Paris".

Depuis le Printemps 2014, j'avais intégré l'UDI et j'ai été un militant qui a suivi les décisions prises par les responsables nationaux et locaux dans toutes les campagnes menées depuis, y compris dans les moments difficiles comme la Présidentielle de 2017. Alors que les défections ou les trahisons en catimini ont été si nombreuses je suis resté fidèle au parti que j'avais choisi. Quand la Fédération UDI Paris s'est reformée en juillet 2018, j'ai été ravi d'intégrer le bureau mis en place par la nouvelle direction et j'ai par la suite pris une part active dans la campagne des élections européennes de mai 2019 en tractant partout dans Paris pour défendre nos idées. J'ai toujours apprécié  le positionnement sérieux et pragmatique pris par les élus du groupe UDI-MODEM au conseil de Paris. Je m'en suis fait le relais notamment sur ce blog mais aussi sur twitter où je compte plus de 20000 abonnés. J'ai aussi pris une part active dans le travail de préparation du programme de l'UDI pour les municipales de 2020.

Cependant, le dimanche 7 juillet dans Le Journal du Dimanche, les responsables UDI de Paris, Anne Tachène (Présidente de la Fédération), Eric Hélard (délégué de la Fédération UDI) et Eric Azière (Président du groupe UDI-MODEM au conseil de Paris) ont jugé bon de signer une tribune de soutien à Benjamin Griveaux dans le cadre de la procédure de sélection du candidat LREM (contre Cédric Villani et Hugues Renson) qui a eu lieu le mercredi suivant.

J'avais depuis plusieurs semaines montré mon scepticisme quant à un ralliement dès ce début de l'été à LREM. En effet, pendant la campagne des Européennes, j'avais réussi à attirer de nouveaux électeurs à l'UDI en insistant sur nos distances par rapport au parti présidentiel. Je me voyais mal comment expliquer ce ralliement justifié par des intérêts "stratégiques" que j'ai moi-même du mal à suivre. Je n'ai rien contre Benjamin Griveaux (je ne le connais pas et je ne l'ai jamais rencontré) mais je n'ai pas une meilleure image de lui que de Cédric Villani ou de Hugues Renson. Ils sont issus d'un mouvement que je n'ai pas choisi de rejoindre depuis 2016 (alors que tant d'amis UDI ont fait ce choix), je ne vois pas pourquoi je devais me sentir concerné par cette procédure de sélection d'un parti qui n'est pas le mien.

Depuis des années, sur ce blog ou sur twitter, tout en étant loyal à l'UDI, j'ai toujours affiché un soutien avec le député de Paris, Pierre-Yves Bournazel. (J'étais d'ailleurs en phase avec les positions prises par les responsables UDI puisqu'en novembre 2018 Eric Azière, président du Groupe UDI-MODEM, avait signé une tribune commune avec lui). Pierre-Yves a une pratique de la proximité au service des Parisiens dans lequel je me reconnais.  Ce goût du concret et du terrain que je n'ai plus besoin de montrer aux lecteurs de l'Indépendant. du Coeur de Paris. Je respecte donc la position prise par les dirigeants de l'UDI Paris -qui sont tout à fait en droit de se rallier à Benjamin Griveaux- mais pour ma part, je préfère par honnêteté avec tous, me retirer du bureau de l'UDI Paris pour pouvoir soutenir qui je souhaite. Je n'ai pas d'aigreur, je garde de nombreux et nombreuses ami(e)s à l'UDI Paris mais je ne veux pas me sentir en porte-à-faux par rapport à des dirigeants qui me demanderaient de renoncer au candidat qui pour moi est à la fois le plus rassembleur et qui se prépare depuis très longtemps à être maire de Paris : Pierre-Yves Bournazel.




lundi 15 juillet 2019

MMLXII : A quoi correspondent les peintures de la salle des fêtes de la mairie du 4e ?


Lors d'un article paru le 9 avril dernier, j'ai fait un appel pour lancer des recherches sur la mairie du 4e arrondissement. Depuis, je me suis lancé moi-même dans des investigations très intéressantes. J'ai travaillé en collaboration avec Francis Marchand, un des administrateurs de la Cité, une association d'historire locale du 4e arrondissement. Ensemble, nous avons avancé. Voici dans cet article un des exemples de résultats obtenus.

La salle des fêtes de la mairie du 4e arrondissement comporte une série de peintures (12 en tout) dont j'ai toujours cherché la signification générale. J'ai enfin réussi à comprendre... qu'il n'y en avait pas puisque le peintre, Léon Comerre, a choisi plusieurs thématiques différentes.

En effet, après l'incendie de la marie du 4e arrondissement lors de la Commune de Paris, la seule pièce qui a véritablement souffert était la salle des fêtes. Les peintures ont été réalisées dans le milieu des années 1880.

Voici donc les thèmes qui apparaissent (on peut se reporter pour les lettres au plan que l'on peut voir en début d'article).

Entre les portes de gauche à droite, on trouve les quatre saisons:

 Le Printemps

L'été

L'automne

L'hiver


Au dessus des portes, on trouve deux des quatre éléments :

- porte de gauche (quand on est dans la salle) : 
La terre (nourricière)

- porte de droite : 

l'eau

Au chaque extrémité du de ce même mur de chaque côté des portes :
- à gauche :

Le jour

- à  droite : 
La nuit

A l'extrémité Nord, dans l'hémicycle, on peut voir un surprenante scène :

Le destin

alors qu'à l'opposé de la salle sur le mur sud, on trouve :

la connaissance des Arts et des sciences

enfin sur le mur ouest, côté fenêtre, on trouve à gauche :

L'abondance

à l'autre extrémité à droite, on trouve une peinture qui représente la fortune mais comme il est à contre-jour et peu accessible, je n'ai pas réussi à le prendre en photo.

Voici donc plusieurs photos pour finir qui permette de revoir la juxtaposition des thèmes :

I : La terre, H : Le printemps,  G : l'été

F : L'automne, E : L'hiver, D : L'eau, C : la Nuit

B : le destin, A l'abondance


vendredi 12 juillet 2019

MMLXI : La Nef de Paris dans le Centre de Paris (30e volet) : une version très étonnante de la fin du XIXe siècle à la caserne des pompiers rue Jean-Jacques Rousseau et rue du Jour


Voici le 30e volet de la série que je consacre aux représentations de la Nef de Paris dans le Centre de Paris. Celle-ci est très originale : on la trouve sur la façade arrière de la caserne des pompiers, au 70 rue Jean-Jacques Rousseau :


 Cette nef de Paris en forme de proue avec la devise de Paris écrite sur ses flancs est pour le moins originale :


On peut voir la même nef sur l'autre façade de la caserne, rue du jour :


Avec exactement le même aspect :


On peut y voir la date de construction de la caserne (1895-1897) :



La seule version un peu semblable (parmi les précédentes versions que j'ai publiées depuis 2008) est celle que l'on peu voit aux angles du tribunal de Commerce dans le 4e arrondissement (article du 22 octobre 2017).

J'en profite pour signaler que dans cette caserne se tiendra demain soir un des traditionnels bals des pompiers de Paris :