mercredi 30 décembre 2015

MDCLXIII: Une déco de Noël un peu déroutante place de l'Hôtel de Ville

Je continue ma série consacrée aux décors de Noël dans le 4e arrondissement. L'article d'aujourd'hui concerne celle de la place de l'Hôtel de Ville. La version 2015 est un peu déroutante. En effet, on avait pris l'habitude de la décoration devenue assez rituelle des fontaines de la place décorée avec des pyramides le tout encadrant la patinoire (des photos qui me valent encore beaucoup de visiteurs pour l'article publié le 8 décembre 2008 car le visuel semblait plaire)

Cette année, pas de patinoire, place de l'Hôtel de Ville. Peut-être pour cette raison, la décoration se concentre sur le milieu de la façade de l'édifice. On peut observer un surprenant amas de sapins. Ce n'est pas affreux mais il faut avouer que cela à un aspect déroutant. Le mieux pour se faire un avis est d'aller voir sur place, pour ceux qui ne l'ont pas fait.


lundi 28 décembre 2015

MDCLXII : Les illuminations de Noël 2015 de l'île Saint-Louis


 Cela ne fait pas si longtemps que cela est devenu une habitude [puisque j'avais écrit en décembre 2012 pour saluer la nouveauté (article du 24 décembre 2012)] : les rues des l’île Saint-Louis sont à nouveau  illuminées à l'occasion de Noël cette année. La version 2015 est assez réussie. Il a été précisé lors d'un conseil d'arrondissement qu'il s'agissait des illuminations qui se trouvaient place Vendôme l'an dernier. Cela ressemble à des flocons de neige ou à des brocolis.

L'ensemble est vraiment réussi et il est agréable de déambuler rue Saint-Louis-en-l'île et dans les rues perpendiculaires telles que la rue deux deux ponts...

ou la rue Jean du Bellay :


dimanche 27 décembre 2015

MDCLXI : Les illuminations de Noël rue Rambuteau 2015

 

Voilà un sujet que je traite chaque année sur ce blog : les illuminations de Noël de la rue Rambuteau. En effet, cette axe est le seul pour laquelle la tradition de décorer la rue par des illuminations est plus ancienne que ce blog avec une seule exception le Nöel 2013 (pour les rues de l'Île Saint-Louis c'est beaucoup plus récent et je consacrerai un article à ces illuminations dans la semaine qui vient). D'autres rues étaient illuminées dans le passé : la rue Saint-Antoine, la rue de Rivoli mais ce n'est plus le cas.

Pour en revenir aux illuminations de la rue Rambuteau, on peut observer une nouveauté cette année... Contrairement aux habitudes, la version 2015 est exactement la même que celle de l'année précédente. Ce qui rend certes cet article beaucoup moins intéressant... Il est vrai que le rendu visuel est assez réussi.


Un autre regret cette année. Contrairement, à ce qui s'était passé en 2013 et en 2014, le tronçon de la rue du Temple entre la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie et la rue Rambuteau n'est pas illuminée.

 Voici des liens pour retrouver les illuminations de la rue Rambuteau des années précédentes :

  • Noël 2014 (article du 26 décembre 2014)
  • Noël 2013 (article du 4 décembre 2013)
  • Noël 2012 (article du 19 décembre 2012)
  • Noël 2011 (article du 26 novembre 2011)
  • Noël 2010 (article du 22 décembre 2010)
  • Noël 2005, 2007, 2008 et 2009 (article du 16 décembre 2009)

vendredi 25 décembre 2015

MDCLX : La crèche de Noël de la cathédrale Notre-Dame venue de Pologne

  

 Comme chaque année, voici un article consacré à la crèche de la cathédrale Notre-Dame. La version 2015 réserve quelques surprises. L'une des principales est le déplacement de quelques mètres de l'endroit où elle est habituellement présentée. Contrairement aux années précédentes, elle n'est pas située le long du mur du choeur car elle est très haute (5,01m).


Il s'agit d'une crèche polonaise. En effet, depuis 1937, la ville de Cracovie organise un concours de la plus belle crèche. Celle exposée cette année dans la cathédrale Notre-de Paris a gagné le prix en 2010. Une œuvre de la famille Markowski.

L'autre surprise est du coup  l'enfant Jésus a été installé avant le 25 décembre. J'ai pris la photographie suivante le 21 décembre :



lundi 21 décembre 2015

MDCLVIII : Paris Centre Hier et aujourd'hui : L'allée des Justes quand elle était encore une rue... : la rue du Grenier-sur-leau

  

J'ai fait récemment l'acquisition de cette carte postale qui a attiré mon attention. Au dos il était indiqué "rue du Grenier-sur-l'eau". J'ai pourtant eu dans un premier temps du mal à reconnaître où cette vue avait été prise.

Après une observation attentive, on se rend compte que le photographe était placé à l'angle de la rue Geoffroy-l'Asnier. On peut le voir avec le montage que j'ai fait ci-dessous car certains éléments ont peu évolué : la façade du collège Couperin à droite, le clocher (sans échafaudages à l'époque) avec la pointe de la toiture de Saint-Gervais-Saint-Protais et les bâtiments d'angle avec la rue du Pont-Louis-Philippe : 

Par contre, on observer que la rue a été piétonnisée mais surtout le bâtiment qui apparaît au 2e plan tout à gauche a disparu. C'est à cet endroit qu'à été construit le Mémorial de la Shoah puis plus récemment, que le Mur des Justes a été installé (voir mon article du 9 novembre 2011):


 


mardi 15 décembre 2015

MDCLIV : La nef de Paris dans le 4e (19e volet) : La version de la salle des prévôts de l'Hôtel de Ville

  

Voici le 19e volet de la série consacrée à la nef de Paris. Cette version  est encerclée par un cordage qui lui donne un aspect ressemblant au style Manuelin typique du Portugal du XVe/XVIe siècle (que l'on peut admirer notamment au monastère de Tomar). Cependant, il faut beaucoup moins voyager pour l'admirer...

On peut la voir dans un édifice dans lequel on peut observer de nombreuses versions différentes du symbole de la capitale : l'Hôtel de Ville. Cette version se trouve au-dessus d'un des portails qui permet d'accéder dans la salle des prévôts (située au rez-de-chaussée le long de la place de l'Hôtel de Ville) :

Elle est entourée par deux jeunes hommes qui représentent le dynamisme et l'énergie e la ville : l'un à gauche avec à ses pieds une corne d'abondance, l'autre à droite avec des outils :

Cette nef est représentée avec des rames. Ce qui n'est pas si fréquent.

Il s'agit d'un type de représentation que l'on peut voir par exemple au-dessus du portail de l'école de la rue du Fauconnier (voir article du 3 septembre 2011) ou au lycée Sophie Germain (voir article du 17 novembre 2011). Un type de représentation qui semble assez répandu dans les années 1880.
 

samedi 12 décembre 2015

MDCLII : Ce Centre de Paris Hier et aujourd'hui : Une vue de l'Hôtel de Sens avant 1930 qui permet d'apercevoir un marché couvert disparu, le marché de l'Avé Maria

  

Voici une carte postale de l'Hôtel de Sens qui figure dans ma collection personne. On peut la date grâce à son revers. On peut en effet se rendre compte qu'elle a été envoyée depuis le bureau de poste de la rue Hippolyte Lebas (dans le 9e arrondissement) en 1930 :


Comme quoi dès cette époque, depuis le 9e arrondissement on pouvait s'intéresser au 4e arrondissement...

A cette époque, l'Hôtel de Sens avait une activité que j'ai du mal à préciser. En effet, si au XIXe siècle, une activité à caractère industrielle est attestée (la production des confitures Saint-James), l'Hôtel avait été racheté par la Ville de Paris en 1911. Il était dans un état très délabré. "Les travaux de restauration confiés en 1936 à Charles Halley, durèrent jusqu'en 1962"*

On peut donc se demander qui sont les personnes qui apparaissent au 1er plan de la photographie : peut-être des ouvriers mais je n'ai pas de certitude à ce sujet :

On peut noter que la partie supérieure de la façade a peu changer malgré quelques transformations des fenêtres pour leur redonner un aspect médiéval :

Par contre que les constructions situées à droite de l'Hôtel de Sens en prenant la rue du Figuier ont été supprimées :

Le plus important changement se situe à gauche de la carte postale :

on voit l’extrémité d'une des cinq arches du marché de l'Avé-Maria dont on peut voir une reproduction dans l'ouvrage d'Evelyn CHADYCH page 125*. Cet édifice avait été elevé en 1878 sur les plans d'Auguste-Joseph Magne. Il a été détruit en 1929 (donc cette carte postale montre une vue prise avant cette date).

 Sur le site de la Librairie du Congrès des Etats-Unis une photographie de 1886, j'ai trouvé une photographie assez surprenante. (voir lien suivant). On se rend compte de la dimension impressionnante de ce marché de l'Avé-Maria :

On peut voir sur le plan cadastre de la Ville de Paris de la fin du XIXe siècle l'espace occupé par ce marché aujourd'hui disparu :

Ce marché était donc en grande partie installé à l'endroit où on trouve le square Marie-Trintignant (appelé jusqu'en 2007 Jardin de l'Avé Maria) dont j'ai parlé dans mon article du 21 juin 2012. Voici une photo qui montre ce lieu aujourd'hui :

Voici donc pour finir une vue avant/après : la carte postale qui montre ce lieu avant 1930 et la même vue en 2015 :



 


 

mercredi 9 décembre 2015

MDCLI : Façade d'immeubles de Paris Centre : Les deux façades à colombages de la rue François Miron... qui datent de 1967

  

Rue François Miron, à l'angle avec la rue Cloche-Perce, on peut voir ce qui est assez rare une maison à colombages - un spectacle plutôt rare à Paris-.


Or sur le blog "Le 4e que j'aime" (dont j'ai été un des rédacteurs), Avishaï avait expliqué dans un article paru le 18 février 2008 que ces maisons n'étaient pas si médiévales qu'elles semblent... Ces maisons ont été complètement rénovées en 1967.

J'ai trouvé une carte postale qui montre qu'en effet il y a 100 ans, ces maisons n'avaient pas de colombages apparents :

Le seul élément notable de la maison d'angle était le pignon qui surmontait le dernier étage.

vendredi 4 décembre 2015

MDCXLIX : Les rues du Coeur de Paris : la rue du Marché des Blancs manteaux

Voici un nouvel article de la série consacrée aux rues du 4e. Il concerne la rue du Marché des Blancs Manteaux qui est située dans le quartier Saint-Gervais.

Cette rue a une particularité étrange puisqu'il s'agit des deux  voies qui longent le marché des Blancs Manteaux au Nord et au Sud.

Entre ces deux voies on trouve le Marché des Blancs Manteaux un édifice terminé en 1819 par l'architecte Pierre-Jules Delespine. (voir article paru le 3 avril 2023)

Sur le cadastre de la fin du XIXe siècle, on voit qu'une activité au nom assez mystérieux s'y était installé : un laboratoire de "micrographie".

Quant à la rue, elle porte ce nom depuis le début du XIXe siècle.

Maintenant que ce marché a été rebaptisé "Halle des Blancs Manteaux", la rue va-t-elle être débaptisée... "rue des la Halle des Blancs Manteaux" ?