lundi 29 septembre 2014

MCDLIV : Quand la tour Saint-Jacques était une usine de balles de plomb

  

Depuis 2009, (date où cette photo a été prise), on a pu redécouvrir la tour Saint-Jacques dans toute sa splendeur. Cependant, j'avoue que je n'avais aucune idée de ce qu'on trouvait à l'intérieur puisque depuis la Révolution française, cette ancienne tour d'église (Saint-Jacques-de-la-Grande-Boucherie) a perdu ses cloches. Du coup, on peut légitimement se demander si l'intérieur de la tour est vide.

Or j'ai été surpris d'apprendre qu'à partir du 2e étage, dans l'espace où on peut voir les vitraux qui ont été mis en place au XIXe siècle, on trouvait une activité assez surprenante en plein cœur de Paris : une fabrique de balles de plomb.

Au début du XIXe siècle, les ouvriers faisaient fondre le plomb dans la partie supérieure et les petites boules de plomb fondu étaient jetées dans des cuves froides situées en contre-bas. En se refroidissant, le plomb se transformait en balles de plomb.

Voici  un article passionnant et très complet sur cette fabrique de plomb qui était possédée par James Cole Martin et George Akerman sur le lien suivant.

dimanche 21 septembre 2014

MCDLII : Les statues de l'Hôtel de Ville (109e volet) : Le peintre Nicolas de Largillière par Ludovic Durand

  

Voici le 109e volet de la série consacrée aux personnages qui sont statufiés sur l'Hôtel de Ville. Comme j'ai déjà fini de publié des articles sur ceux qui apparaissent sur les façades extérieures, je retourne avec cet article dans une des cours intérieur : la cour Sud. Au 2e étage, côté Est, à gauche, on peut voir la statue de Largillière :

Nicolas de Largillière (ou Largillierre) est né à Paris 10 octobre 1656 et il est mort dans la même ville le 20 mars 1746. C'est un peintre célèbre à la fois pour ses portraits (il est le contemporain et le rival de Hyacinthe Rigaud [1659-1743]) mais aussi pour ses natures mortes. Il a notamment peint de nombreux grands personnages parisiens de son époque.

Sur les peintres contemporains de Largillière, voir aussi les statues de : Lemoine (1688-1737), Cour intérieur Nord  : article du 28 décembre 2013. / Chardin (1699-1779), façade rue de Lobau  : article du 17 septembre 2008. / Lancret (1690-1743), façade rue de Lobeau : article du 10 juillet 2008.

Rigaud n'a pas sa statue car il était natif de Perpignan.

Voici la notice relative à Nicolas de Largillière dans l'ouvrage de Georges Veyrat, Les statues de l'Hôtel de Ville de Paris, 1892 :

et un auto-portrait peint en 1726 (donc quand il avait près de 70 ans) que l'on peut voir au Musée des Beaux-Arts d'Orléans :

La rue Largillière est située dans le 16e arrondissement près du métro de La Muette.

La statue est une oeuvre du sculpteur Ludovic Durand, originaire de Bretagne (né le 11 février 1832 à Saint-Brieuc et mort le 6 octobre 1905 à Saint-Mandé (et non pas à Puteaux comme cela est indiqué sur plusieurs sites). Merci -encore une fois- à @Stefdesvosges de m'avoir donné cette information en juillet 2022 :

En juillet 2022, grâce à Ariel Weil, le maire de Paris Centre, j'ai pu prendre une meilleure photo de cette statue que celle que j'avais fait paraître en 2014 :


dimanche 14 septembre 2014

MCDLI : Plusieurs vues du 4e arrondissement depuis le haut de la Tour Saint-Jacques

  

J'ai déjà publié sur ce blog plusieurs articles consacrés au thème "Le 4e vu de ..." Cependant, je pense que je n'avais jamais eu de vues aussi superbes que celles que j'ai prises hier du haut de la Tour Saint-Jacques.

Voici donc les vues que j'ai prises en pivotant et en regardant au Nord, à l'Est puis au Sud :

Vue 1 : quartier Saint-merri avec à gauche le boulevard Sébastopol et à droite le centre Pompidou et l'église Saint-Merri.

Vue 2 : le quartier Saint-Merri avec à gauche le Centre Pompidou et vers la Droite le bâtiment du CCF (loué encore pour quelques mois par l'administration de la pénitentiaire).

Vue 3 : la rue de Rivoli avec à Gauche la place de l'Hôtel de Ville.

Vue 4 : de gauche à droite : l'Hôtel de Ville, l'île Saint-Louis, l'île de la Cité avec Notre-Dame et L'Hôtel Dieu.

Vue 5 :  l'île de la Cité avec le Pont Saint-Louis, le Pont d'Arcole et le Pont Notre-Dame, la cathédrale Notre-Dame, l'Hôtel-Dieu, la préfecture de police et une partie du tribunal de commerce.

Pour finir parmi, les nombreuses vues que j'ai pu faire, ce plan raproché avec l'Hôtel de Ville,  la façade de l'église Saint-Gervais-Saint-protais et son le clocher de Saint-Gervais-Saint-Protais (et ses échafaudages) :


samedi 13 septembre 2014

MCDL : Forum des associations...du 4e. Une petite mise au point suite à ma visite.

 

J'ai visité ce midi le Forum des Associations du 4e, une manifestation à laquelle je suis très attaché. Je tiens à le préciser car le Directeur de la Maison des Associations et la responsable Mairie des Conseils de quartier ont eu la gentillesse de me demander si j'allais continuer mon action dans le 4e arrondissement.

Je leur ai précisé (comme je l'ai déjà écrit sur ce blog) que si j'ai déménagé dans un autre arrondissement de Paris, je continue à porter toute mon attention au seul 4e arrondissement auquel je me suis consacré depuis des années. J'ai pris un peu de recul ce qui me permet de prendre un peu de hauteur . Je continue à publier "L'Indépendant du 4e" *.

Depuis 2008, je n'ai manqué aucun des Forum des Associations du 4e (à l'époque il s'appelait le Forum des Associations et de la Démocratie Participative). En ce qui me concerne donc, il n'y a pas d'interrogation à avoir. Ma fidélité au 4e arrondissement reste totale !

* L'Indépendant du 4e est devenu en mars 2018 : L'Indépendant du Coeur de Paris.

mercredi 3 septembre 2014

MCDXLVIII : Jardin des Rosiers-Joseph Migneret : Du haut de cette tour, huit siècles vous contemplent.

 

Depuis cet été, le jardin des Rosiers, rebaptisé "Jardin des Rosiers Joseph Migneret" a été agrandi et un accès par la rue des Rosiers est désormais ouvert ce dont bien sûr on ne peut que se réjouir.

Cependant, je suis sourtout content que cette extension ait permis de dégager une des tours de l'enceinte de Philippe Auguste qui date de la fin du XIIe siècle. En ce mettant au pied de ce vestige on ne peut qu'être impressionné.

C'est depuis l'accès par la rue des Rosiers que l'on peut prendre le plus de recul sur cette tour :

 
 
Le lieu le plus insolite est la cavité formée par l'intérieur de la tour :

Une étape supplémentaire donc dans l'intéressante balade que l'on peut faire dans Paris pour retrouver les différents vestiges de cette enceinte qui a durablement marqué l'Histoire de la capitale.