samedi 5 décembre 2020

MMCCXXX : Les façades de Paris Centre : plusieurs détails du décor sculpté de la façade la l'Opéra Comique, un legs de la fin du XIXe siècle

 

Pendant la période de ce 2e confinement où il était obligatoire de faire sa promenade quotidienne dans un périmètre d'un kilomètre, je suis passé à de nombreuses reprises devant la façade de cet édifice ce qui m'a conduit à écrire cet article.

La place Boieldieu est situé au sud des Grands boulevards et n'est pas un important lieu de passage. Il est d'ailleurs un peu difficile de prendre du recul pour bien observer les détails. Cependant quand on y regarde de près, on y trouve un nombre foisonnant de décors sculptés dont certains sont assez amusants.

Voici donc une nouvelle version de la photo ci-dessous avec des numéros pour voir où sont situées les photographies publiées ci-dessous après :


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L'Opéra Comique après avoir été détruit par un incendie le 24 mai 1887 pendant la représentation de Mignon d'Ambroise Thomas. Le bâtiment actuel a été construit entre 1884 et 1887 sur les plans de Stanislas-Louis Bernier.

Pour un détail très complet sur le nom des sculpteurs, je renvoie vers un article paru sur un blog consacré aux cariatides (blog qui a paru jusqu'en 2015) "Quatre consoles supportent le lourd bandeau de la corniche en saillie du premier étage du théâtre sur lequel donnent trois autres fenêtres inscrites dans des arcades, entourées de colonnes engagées et surmontées de six petites baies décorées de cariatides sculptées par André Joseph Allar (1845 – 1926). La façade présente, de part et d’autre de l’avant corps central, deux statues, l’une montrant la musique, œuvre de Denys Pierre Puech (1854 – 1942) et l’autre, la Poésie par Ernest Charles Démosthène Guilbert (1848 – 1913). Les cariatides, d’une belle sculpture, s’inspirent des figures du pavillon de l’Horloge au Louvre et remises à l’honneur sous le Second Empire. Leur rythme dansant fait écho à celui des jeunes adolescents en bronze fondus par Christofle et que l’architecte a percé sur les fenêtres d’avant corps. Sculptées par André Allar, Henri Lombard (1855 – 1929), Gustave Michel (1851 – 1924) et Émile Peynot (1850 – 1932)".




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