Depuis mars 2008, Chronique, histoire(s), culture, patrimoine, vie de quartier du secteur Paris Centre (1er, 2e, 3e et 4e) et autour. Rédacteur Emmanuel DELARUE (Médaille de bronze de la Ville de Paris 2019). Indépendance ne veut pas dire neutralité. Refus du sectarisme et de l'intolérance.
dimanche 8 avril 2018
MCMLXXI : Des panneaux fantomes qui deviennent les symboles d'une autre bérézina de Mme Hidalgo
Depuis le début du mois de janvier 2018, les Parisiens ont remarqué que les panneaux d'affichage JC Decaux restent vides. Je publie cet article pour faire un petit point pour rappeler à tous à quel point ils sont le symbole d'une bérézina totale pour la municipalité actuelle.
1°) Cest un fiasco juridique puisque c'est une erreur de gestion dans l'attribution du marché qui a conduit le tribunal administratif de Paris a annulé le contrat entre la ville et JC Decaux. D'après un article du Parisien du 2 janvier 2018, cela devait conduire à une perte de 30 millions d'Euros par an pour le budget parisien. 15€ par habitant donc !
2°) Le Conseil d'Etat en a remis une couche début février : il a décidé de contraindre l'entreprise JC Decaux à démonter l'ensemble des 1630 panneaux publicitaires qui se trouvent dans Paris comme l'a annoncé le journal Le Monde a publié un article le 5 février 2018 (dans lequel cette fois les pertes pour les finances de la ville sont estiméesà 40 millions d'Euros : on est plus à 10 millions d'Euros près).
3°) Mais on n'a jamais fini de toucher le fond avec cette municipalité puisque deux mois après.... les panneaux ne sont toujours pas démontés ! Le Parisien a publié un article le 1er avril 2018 (mais ce n'était pas un poisson) : "Panneaux publicitaires à Paris, le démontage se fait attendre". On peut y lire que le maire écolo du 2e arrondissement a dénoncé le fait que la Ville de Paris reste dans l'illégalité. Outre ce fiasco juridique, la majorité qui soutient Mme Hidalgo continue de prendre l'eau !
Bref, l'aventure rocambolesque des panneaux JC Decaux et de leur démontage n'a toujours pas trouvé son épilogue au jour où je publie cet article le 8 avril 2018.
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