mercredi 16 mars 2022

MMCDVII : Au musée Cognacq-Jay, une exposition consacrée à Louis-Léolpod Boilly à ne manquer sous aucun prétexte

 

Impossible de manquer cette affiche joyeuse que l'on peut voir dans les couloirs du métro parisien. Elle montre un personnage à l'air rigolard et facétieux et résume bien l'exposition dont elle fait la promotion. Il s'agit en effet d'un peintre que j'apprécie tout particulièrement, Louis-Léopold Boilly et je suis tout particulièrement content que le musée Cognacq-Jay lui consacré depuis fin février une exposition.

Ce peintre de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle est surtout connu pour ses nombreux portraits de la société parisienne de l'époque mais l'exposition permet de prendre conscience à la fois de la variété de ses talents mais aussi de réaliser à quel point il avait une capacité à rire de tout et de tous, y compris de lui-même.

De plus, observateur attentif de son temps, certaines de ses oeuvres sont un témoignage de la vie quotidienne dans Paris, et tout particulièrement le centre de Paris.

Voici une sélection de 7 œuvres que j'ai choisies complètement arbitrairement :

1°) Un autoportrait dans lequel Boilly semble surpris par sa propre image :

2°) Une peinture à l'huile où le peintre s'est amusée à réaliser une fausse gravure représentant ses fils et son chien prêts à combattre. La scène se passe en 1809 en plein pendant les guerres de Napoléon Ier et l'oeuvre est intitulée "Mes soldats" :

3°) Parmi une série de 20 lithographies intitulées "les grimaces", celle-ci qui représente l'Orgueil. Une très belle représentation de morgue de certains hommes (et de certaines femmes) de pouvoir ainsi que de la capacité de certains à s'abaisser à leur cirer les pompes pour leur demander des faveurs :

4°) Un trompe-l’œil impressionnant dans lequel même la vitre de protection semble cassée :

5°) Une scène du Carnaval en 1832 sur les Grands Boulevards (à la limite Nord) donc de Paris Centre. Ce n'est pas la 1ère fois que je vois des évocations de carnaval qui se tenait sur les Grands Boulevard et qui a disparu à une date que j'ignore ce qui me conduira à enquêter plus loin à ce sujet.

6°) Une scène d'arrivée dans la Cour des Messageries en 1803 (j'ai fait paraître un article en relation avec ce tableau le 3 mars 2022). Elle a été peinte dans un lieu qui était situé à l'emplacement de la rue Réaumur dans la partie comprise entre la rue Notre-Dame-des-Victoires et la rue Montmartre :

7°) Une vue de la cour de la prison des Madelonnettes , une prison pour femmes située dans le 3e arrondissement. J'ai aussi consacré un article à ce tableau. Il est paru le 1er juin 2021.


 Cet article ne présente qu'une toute petite partie des oeuvres que l'on peut admirer et apprécier dans cette exposition. Le mieux est d'aller la visiter... avant le 26 juin 2022 :


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