J'ai assisté à la séance du Conseil de Paris de début juillet 2008.Au moment de ma visite, le sujet n'avait rien de très enthousiasmant puisque l'ordre du jour appelait le vote du budget supplémentaire. Le genre de sujet technique dans lequel les débats sont souvent techniques et les prises de position d'un classicisme à toute épreuve : la majorité de gauche est pour toutes les propositions, l'UMP contre tout et le Nouveau Centre s'abstient sur tout, seuls les Verts tanguent...
Dans ce débat donc très technique deux informations ont retenu mon attention et doivent conduire à une certaine vigilance :
- la dette de 2,1 milliards d'euros. Elle est certes de seulement 1000€ par habitant ce qui est deux fois moins que Lyon et trois fois moins que Marseille. Cependant, cette dette a augmenté de 50% depuis l'arrivée au pouvoir de Bertrand Delanoë puisqu'elle n'était que de 1,4 milliards d'Euros.
- les taxes perçues par la Ville au titre des droits de mutation se sont élevées en 2007 à 900 millions d'euros. Ce montant ne s'élevait qu'à 483 millions d'euros en 2001. Dans un contexte de ralentissement de l'immobilier, la Ville semble donc avoir mangé son pain blanc. N'aurait-elle pas du en profiter pour réduire la dette au lieu de l'augmenter... ?
Voilà une gestion qui n'est pas si éclairée que cela ! M.Delanoë l'a emporté en mars 2008, mais je ne suis pas sûr que les Parisiens avaient conscience de cette évolution des comptes de la Ville.
Vu l'état des finances de l'Etat, on espère que s'il aspire à des fonctions encore plus éminentes, il se résoudra à une gestion plus avisée. Voir le compteur de la dette publique qui montre que malheureusement l'Etat est lui aussi de plus endetté. Un legs que les générations futures devront prendre en charge (environ 20 000 € par habitant !)
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