Je l'avais photographié en 2004 alors qu'il était déjà en partie dégradé :
C'est ce genre de petits détails qui fait l'âme vibrante de Paris. Je ne sais pas qui est chargé d'entretenir ce genre de décors urbains (si jamais c'est le cas) mais il me paraîtrait utile d'y penser et d'entreprendre de le restaurer avant que ce beau cygne ne disparaisse.
En 2018, un projet avait été présenté au budget participatif mais il a été retoqué au prétexte du fait que ce cygne en faïence (inscrit au répertoire des Monuments historiques depuis 1984) était dans une propriété privée (voir article sur Paris Autrement).
P.S. : Le blog Paris Bise Art lui avait consacré un article en 2010.
Il est urgent de classer et de surveiller ces faïences, la richesse du "commun" dont on parle tant, la fierté des boutiquiers d'antan, la marque d'une époque qui avait facilement recours à l'artisanat d'art. Pensons, près de Rambuteau, rue Saint-Martin à l'ancienne crèmerie (devenue magasin de cachemires chinois) et Aux Deux Saules, angle sud-ouest des rues Saint-Denis/Rambuteau un restau populaire à frites devenu percing etc... Dans un premier temps les repreneurs les masquent puis au fil des ans ou des changements de main, cela est détruit. Dommage, dommage, les décorateurs devraient au contraire savoir en tirer le meilleur parti!
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